On ne vous l’apprend sans doute pas : pour cette période de Noël, LCL s’associe avec SOS Villages d’Enfants. Depuis le 5 décembre, nous publions sur nos médias sociaux une série de posts sous le hashtag #LCLSpreadHappiness. Chaque fois qu’un de ces posts est partagé, LCL fait don de 1,3 euro à SOS Villages d’Enfants. Nous annoncerons le montant que nous pourrons verser à l’organisation grâce à votre aide le 22 décembre. Nous nous sommes entretenus avec François Dufour, Corporate fundraiser pour SOS Villages d’Enfants, sur l’importance de cette campagne.
François, pour ceux qui ne vous connaissent pas encore, expliquez-nous en quoi consiste votre travail chez SOS Villages d’Enfants ?
François : Chez SOS Villages d’Enfants, nous voulons que chaque enfant grandisse dans un foyer qui lui offre la sécurité, le respect et l’amour dont il a besoin. Cet environnement familial stable et chaleureux permet aux enfants de grandir, de se développer et de devenir de jeunes adultes bien dans leur peau. Nous tentons de réaliser cet objectif en soutenant des familles en difficulté, en créant un environnement sûr pour les enfants et les jeunes abandonnés à leur sort et en luttant pour une meilleure prise en charge des jeunes. Nous sommes ainsi présents dans 135 pays à travers le monde, dont la Belgique.
Combien d’enfants et jeunes sont-ils concernés en Belgique ?
François : Dans notre pays, un enfant sur vingt-cinq grandit encore sans l’attention et l’amour d’une famille. Nous parlons ici des enfants confrontés à des problèmes de violence, de maltraitance, de négligence ou de pauvreté. Un sur vingt-cinq, c’est beaucoup plus d’enfants et de jeunes qu’on le croit souvent, parce que leurs difficultés sont souvent moins visibles. Le stress causé entre autres par la pandémie et la crise économique a encore aggravé la situation, et ces jeunes ont d’autant plus besoin de notre aide.
Avez-vous des projets spécifiques pendant les fêtes pour ces enfants ?
François : Tout à fait, nous leur offrons de l’aide douze mois par an, mais la fin d’année reste un moment très particulier. Nous voulons que les enfants et les jeunes en profitent et veillons donc à ce qu’ils reçoivent des cadeaux, partent en vacances ou fassent quelque chose de spécial. Nous faisons tout pour leur permettre d’oublier un moment leur situation ou leur traumatisme. Ils peuvent ainsi ressentir l’atmosphère de Noël et surtout se sentir un moment comme les autres enfants.
Le soutien que vous apportent les entreprises est-il important ?
François : Leur aide financière est très importante pour améliorer la qualité de nos projets. Elle nous permet également de maintenir notre indépendance en diversifiant nos sources de financement. Nous sommes reconnaissants envers les entreprises qui souhaitent collaborer avec nous, car leur présence nous procure de la visibilité et nous permet de mieux diffuser notre message. Quand nous voyons comment leurs salariés veulent s’impliquer dans des actions caritatives – même s’ils ont souvent beaucoup de travail –, cela nous rend fiers. C’est formidable de pouvoir travailler avec des entreprises qui partagent les mêmes valeurs que SOS Villages d’Enfants. Il existe d’ailleurs une vraie convergence avec LCL : votre entreprise s’emploie à rendre le monde meilleur, sur le plan de l’énergie, mais aussi dans d’autres domaines. Un centre de données doit être sûr, comme nos enfants doivent se sentir en sécurité. Nous sommes heureux de vous voir propager un beau message avec #LCLSpreadHappiness.
Toute aide restera utile après cette opération LCLSpreadHappiness. Que peut-on faire ?
François : Il est évidemment possible de faire des dons toute l’année. Chaque don nous permet de faire la différence pour davantage d’enfants. Comme LCL, des particuliers ou des entreprises peuvent également mettre en place leur propre action pour récolter des fonds et créer de la visibilité. Une autre option consiste à devenir parrain ou marraine en soutenant nos projets par une contribution mensuelle. Les personnes intéressées trouveront toutes les informations nécessaires sur notre site web.
Qu’espérez-vous encore réaliser avec SOS Villages d’Enfants ?
François : L’un de nos principaux objectifs est de sensibiliser la société aux problèmes rencontrés par de nombreux enfants en Belgique. Nous voulons également améliorer la qualité de la prise en charge des enfants et des jeunes en difficulté. Pour y parvenir, nous devons créer une adhésion et obtenir un soutien politique. Nous nous efforçons également d’adapter notre soutien à l’enfant, car chaque enfant est différent et a des expériences différentes. Nous voulons établir une relation de confiance avec chaque enfant et travailler à la réalisation de ses rêves et de son avenir. Cela demande un effort important, mais nous nous investissons chaque jour pour assurer un meilleur avenir aux enfants et aux jeunes qui en ont besoin.